ERIC-CHARLES BOUHNIK
Sophrologue Relaxologue
cabinet ou visio
Sophrologie et TOC (Troubles Obessionnels Compulsifs)
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) touchent de nombreuses personnes et peuvent devenir très envahissants au quotidien. Ils se manifestent par des pensées intrusives, des peurs irrationnelles et des gestes répétitifs difficiles à contrôler. Ces comportements entraînent souvent du stress, de la fatigue et un sentiment de perte de liberté.La sophrologie, en travaillant à la fois sur le corps et la conscience, propose des outils simples et efficaces pour apaiser l’angoisse, se libérer des tensions et reprendre confiance en ses capacités.
Sophrologue à Versailles – Apaiser les TOC grâce à la sophrologie
Sophrologie et TOC (Troubles Obessionnels Compulsifs)
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) touchent de nombreuses personnes et peuvent devenir très envahissants au quotidien. Ils se manifestent par des pensées intrusives, des peurs irrationnelles et des gestes répétitifs difficiles à contrôler. Ces comportements entraînent souvent du stress, de la fatigue et un sentiment de perte de liberté.
La sophrologie, en travaillant à la fois sur le corps et la conscience, propose des outils simples et efficaces pour apaiser l’angoisse, se libérer des tensions et reprendre confiance en ses capacités.
Les Troubles Obsessionnels Compulsifs, comprendre leur mécanisme
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont classés parmi les troubles anxieux et décrits dans le DSM-5 comme des pensées, images ou impulsions récurrentes (obsessions) associées à des comportements ou rituels répétés (compulsions) destinés à réduire l’angoisse.
Les obsessions les plus fréquentes concernent :
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la peur de la contamination (germes, saleté, maladies),
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la crainte d’un danger ou d’une erreur,
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le besoin d’ordre, de symétrie ou de perfection,
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des pensées intrusives inacceptables (violence, sexualité, religion…).
Pour apaiser l’anxiété, la personne met en place des compulsions comme :
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se laver les mains de manière excessive,
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vérifier à répétition (porte fermée, gaz coupé…),
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compter mentalement ou à voix basse,
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toucher un objet un certain nombre de fois (souvent 3, 7 ou un chiffre symbolique),
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ranger et aligner les objets selon une logique stricte,
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répéter mentalement des mots ou des phrases.
Ces comportements procurent un soulagement temporaire mais enferment la personne dans un cercle vicieux où l’anxiété revient dès que le rituel est interrompu.
Avec le temps, les TOC deviennent envahissants, entraînant fatigue, perte de temps, isolement social, diminution de la confiance en soi et parfois un épisode dépressif associé.
L'apport de la sophrologie dans les TOC
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) se traduisent par des pensées envahissantes (obsessions) et des gestes répétitifs (compulsions) destinés à réduire l’angoisse. Même lorsqu’une personne sait que ces comportements sont irrationnels, elle se sent incapable de les contrôler, ce qui entretient un cercle vicieux anxiété → rituel → soulagement temporaire → anxiété.
La sophrologie intervient comme un outil de régulation pour aider à désamorcer ce cercle.
Retrouver un ancrage corporel
Les personnes souffrant de TOC passent beaucoup de temps « dans leur tête », happées par les obsessions. Grâce à des exercices respiratoires et corporels précis, la sophrologie ramène à la présence au corps : sentir sa posture, son souffle, son enracinement. Cet ancrage crée une sécurité intérieure, essentielle pour apaiser le besoin de contrôle.
Apprendre à gérer l’anxiété sans rituel
Chaque compulsion est une tentative de calmer l’angoisse. En sophrologie, on apprend à reconnaître l’anxiété dès ses premiers signes (tensions, battements cardiaques, crispations) et à y répondre autrement : par la respiration, la détente musculaire, la visualisation. Cela permet de constater : “Je peux me calmer sans passer par le rituel”.
Modifier la relation aux obsessions
Les obsessions sont comme des « pensées automatiques » qui s’imposent. La sophrologie aide à les observer sans s’identifier à elles, à les laisser passer comme des nuages. Cette prise de recul entraîne une désidentification : “Je ne suis pas mes TOC”.
Expérimenter la liberté face aux rituels
À travers des mises en situation guidées, la personne peut imaginer ne pas effectuer son rituel immédiatement et constater qu’elle reste en sécurité. Progressivement, cela favorise une diminution de la fréquence et de l’intensité des compulsions.
Consolider l’autonomie avec des enregistrements
Chaque séance peut être enregistrée pour permettre à la personne de reproduire les exercices chez elle. Cette autonomie est précieuse, car elle donne la possibilité d’agir au moment même où surgit l’obsession.
FAQ – Sophrologie et TOC
Quels sont les symptômes des TOC ?
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) associent :
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des obsessions : pensées intrusives, peurs irrationnelles, images mentales envahissantes,
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des compulsions : rituels répétés (se laver les mains, vérifier, compter, aligner).
Le DSM-5 précise qu’un TOC devient pathologique lorsqu’il occupe plus d’une heure par jour ou provoque une souffrance significative et une altération de la vie quotidienne.
Les TOC ressemblent-ils à de la superstition ?
Oui, la logique est proche : « si je ne fais pas ce geste, quelque chose de grave va arriver ».
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La superstition est partagée socialement et reste bénigne.
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Le TOC, lui, est envahissant, chronophage et générateur d’angoisse, limitant la liberté de la personne.
Mon enfant a des “petits TOC” : est-ce inquiétant ?
Chez l’enfant, certains rituels (éviter les lignes, refaire un geste, marcher sur des cases précises) sont souvent des jeux symboliques ou des rites rassurants.
La différence : dans un vrai TOC, si l’enfant ne peut pas accomplir son geste, il ressent une forte angoisse. Dans le jeu, cela reste souple et disparaît avec le temps.
Pourquoi mes TOC augmentent-ils avec le stress ?
Le stress agit comme un amplificateur des obsessions. Sous tension, le cerveau cherche à reprendre le contrôle et intensifie les rituels. C’est un cercle vicieux : plus l’angoisse monte, plus la compulsion est répétée pour tenter de calmer l’inconfort.
Les TOC sont-ils liés à l’intelligence ?
Non. Les TOC touchent toutes les catégories de personnes, quel que soit le niveau intellectuel. Certaines études montrent même que les personnes concernées ont souvent une forte capacité d’analyse et d’attention aux détails. Ce n’est pas une question d’intelligence, mais de fonctionnement émotionnel et neurologique.